Peurs, Phobies et Compulsions (3ème partie)

Voici la troisième partie du chapitre 4 "Compulsion au Chocolat" extrait du dernier ouvrage de Richard BANDLER paru le 18 octobre 2004 à LA TEMPERANCE.

Si vous n’êtes pas très bon, vous pourrez également y arriver, mais cela pourrait bien vous prendre une éternité. Dans ce cas là, c’est à peu près pareil. Si vous n’êtes pas vraiment très bon, cela prendra très longtemps, mais dans le cas contraire, vous pourrez y arriver plus rapidement. Pour ma part, je considère que pour être efficace, il faut simplement arriver à inventer une nouvelle méthode. Et c’est là une véritable opportunité, en particulier à ce niveau de technologie où, comme dans le cas du recadrage lorsqu’il s’agit de repasser toute une série de choses apprises par cœur, plutôt que d’utiliser le même schéma, si vous souhaitez arriver à augmenter ou à réduire l’intensité des émotions. Que se passe-t-il lorsque vous augmentez le son, et lorsque vous le baissez, etc ? On parle ici de compulsions, de désirs violents, d’émotions intenses. Et bien, voilà une façon simple de contrôler cette compulsion.

Orienter quelqu’un dans une direction donnée. L’effet positif que cela aura estque ce vers quoi elle ressentira une plus grande attirance, deviendra, pour elle l’objectif même qu’elle souhaite atteindre. Il ne s’agit pas simplement de se débarrasser de l’envie de chocolat. Elle va dès à présent se retrouver dans une situation qui va la pousser à adopter le point de vue correct, et cela va avoir un effet puissant. Voyons... par exemple, y a-t-il quelque chose que vous faites pour améliorer votre apparence ou bien pour vous permettre de mieux vous sentir ? Est-ce que vous avez parfois de telles activités ? "

Eileen : " Le Hatha-Yoga. "

Richard : " Du yoga. Est-ce que vous en faites de façon compulsive ? "

Eileen : " Non. "

Richard : " Bien, parlons un peu de yoga. Quand vous y pensez, que se passe-t-il ? "

Eileen : " Je me sens très relaxée. "

Richard : " Quand vous pensez au fait de vous asseoir et de faire du yoga... "

Eileen : " Couchée, pas assise. "

Richard : " Pardon ? (En mettant sa main en cornet devant l’oreille). "

Eileen : " Couchée, pas assise. "

Richard : " D’accord. Lorsque vous pensez aux séances de yoga que vous avez suivies, au fait de vous asseoir et d’en faire, est-ce que vous y allez automatiquement. "

Eileen : " Non, pas toujours. "

Richard : " Quand y êtes-vous allée pour la dernière fois ? "

Eileen : " Cela fait à peu près deux mois, je pense. "

Richard : " Et, à votre avis, quand est-ce que vous y retournerez ? " (en riant)

Eileen : " (Rires du groupe) (en riant) Probablement ce soir. "

Richard : " Peut-être bien. (En se retournant vers le groupe) Combien de fois pensez-vous qu’elle y retournera entre aujourd’hui et votre prochaine réunion ici (dans un mois) Plus d’une fois ? Bien, ce sera probablement sans doute plus que le mois dernier. Et elle n’aura pas à livrer un combat contre elle-même. (Pause) Je pense que la raison pour laquelle vous devez lutter pour faire certaines choses, c’est que vous ne vous disposez pas intérieurement à l’avance.

Vous avez toujours manqué de la technique adaptée qui préparerait votre cerveau à apprendre ou à faire les choses avec aisance. En réalité, ce n’est pas, et j’insiste bien là-dessus, je ne veux pas que vous répétiez exactement ce que j’ai fait avec Eileen. Je veux que vous réfléchissiez à ce que je vous ai dit lorsque je vous parlais d’exploration intensive, et tiens, prenons Eileen par exemple. Est-ce que je connais des gens qui travaillent avec... "

Richard : " A propos, vous parliez du pari que vous avez fait que vous seriez capable de persuader quelqu’un d’arrêter de fumer. Bien, si vous vous asseyez, vous allez pouvoir savoir si vous en êtes capable ou non. Comme vous l’avez dit tout à l’heure, vous ne pouvez pas arriver à voir quel est le rapport entre le chocolat et les cigarettes. Mais ici, il n’est pas question de quelque chose d’aussi terre à terre. Nous parlons ici du monde des concepts, et ce qu’il y a là de spécial c’est le nombre de détails à prendre en compte. Nous savons que pour quelqu’un qui souffre d’une compulsion... derrière le comportement, il doit y avoir quelque chose. Exactement, un cerveau humain et toutes les choses étranges que celui-ci peut produire. Nous savons aussi de façon théorique que dans cette situation il existe également le cerveau de quelqu’un d’autre en train de réfléchir à ce sujet. Ainsi, nous nous trouvons en face de paramètres individuels. Vous a-t-on donné une liste de quelques sous-modalités ? "

Eileen : " Nous avons fait notre propre liste. " Richard : " Vous avez fait votre propre liste. Je vais essayer d’écouter ce groupe. Mais, quoi qu’il en soit, vous avez tous fini par savoir qu’il y a plus ou moins de contrastes et de couleurs, que les tailles sont différentes... "

Le groupe : " La distance... "

Richard : " Bien évidemment, les paramètres que j’ai utilisés étaient la luminosité et la taille. Bien, une fois de plus, c’est là quelque chose que nous savons statistiquement... est-ce que vous en avez trouvé quelques-uns qui étaient synthétiques ? J’utilise ces deux-là pour contrôler l’intensité ainsi que quelque chose d’autre... l’orientation... ou plutôt ce que nous pourrions nommer le contact. Voyez-vous, le facteur luminosité est capable d’agir sur l’intensité. Je peux utiliser la taille pour modifier la direction. C’est la raison pour laquelle vous devez utiliser plus d’un paramètre pour obtenir un changement, pour passer d’un état à un autre. "

Eileen : " Vous voulez dire la taille pour que... pourriez-vous répéter ? "

Richard : " Autrement dit, j’utilise la luminosité pour agir sur l’intensité d’un sentiment. Et j’ai également utilisé la taille pour faire la même chose. D’accord. Autrement dit il y a deux images. Vous sentez qu’elles tirent dans cette direction, mais si la première devient plus sombre, l’autre va s’agrandir. Vous changez la direction que prend tel ou tel comportement. Bien, j’aurais pu utiliser la distance. Vous auriez pu faire en sorte que l’une des deux s’agrandisse et s’éloigne tandis que l’autre se rapprochait. Il existe de nombreuses possibilités. Ce n’est pas qu’il y ait un procédé qui marche et un autre non. Ce qui compte, c’est que vous ne perdiez pas de vue le fait que vous devez faire deux choses à la fois. Vous faites bien plus que de faire baisser l’intensité des émotions. Vous voulez que les personnes y parviennent, spontanément. "

Comme ça, une fois qu’elles sont dans le monde réel et que l’envie revient, il fait... pschitt et se transforme en quelque chose d’autre. Des changements, une nouvelle direction. C’est un peu comme si vous alliez quelque part avec la ferme intention de faire quelque chose. Vous êtes tout excité, vous arrivez et pschitt, vous faites quelque chose d’autre, quelque chose de nouveau plutôt que ce que vous aviez toujours l’habitude de faire. Est-ce que vous voyez ce dont je veux parler ? Bien, ça c’est quand vous le faites vous-même, tout seul. Mais vous avez également la possibilité de changer ça. Le truc c’est de suivre les étapes suivantes. La première étape est une question de calibrage.... ce qui veut dire que vous devez savoir à quoi ressemble l’image du chocolat. Voilà, nous avons la grande image couleur chocolat. La personne avait-elle cette expression particulière sur son visage ? D’accord. Alors, je dois comparer cette expression avec celle qu’elle a quand elle se sent bien dans sa peau et qu’elle se sent belle. Et non avec l’image d’elle-même lorsqu’elle se sent mal, pour avoir les étapes une et deux. Ce que j’essaye de faire à présent, c’est de passer automatiquement de l’étape une à l’étape deux, de sorte à obtenir ses réactions, son feed-back. Ainsi, la première chose à faire est de bien distinguer à quelle phase vous en êtes, pour savoir si ça marche ou non lorsque vous la faites passer cinq fois par ces étapes. Le second point est de définir un système. Dans ce cas présent, le système est le suivant : je sais comment faire pour réduire l’intensité de quelque chose pour que quelque chose d’autre apparaisse. Ainsi, non seulement me faudra-t-il dans un premier temps pouvoir en réduire l’intensité, mais aussi me faudra-t-il dans un second temps disposer de l’autre image pour qu’on puisse faire appel à elle. C’est à ce moment que sera introduit un nouvel élément. Le système est... une question d’organisation.

Ainsi, la première chose à faire sera de décider comment agir sur les deux variables. Et bien évidemment, les variables seront l’intensité et le contenu. Ensuite vous optez pour ce qui fonctionne le mieux et dans ce cas, c’est... dans la plupart des cas c’est ce que vous avez déjà exploré avec les clients. Bien, vous devez vous souvenir qu’avec certaines personnes, si vous intensifiez la luminosité, les émotions s’affaibliront. Ainsi, à cette étape de calibrage vous devez prendre en compte ces facteurs. Est-ce que vous vous souvenez de l’exercice que nous avons fait ? Bien. Nous avons vu ça ce matin. C’est tout frais. C’est par rapport au système1 que vous devez en trouver un facteur supplémentaire.

Chaque fois que vous allez modifier le contenu, pensez bien à ce qui vous permettra de le faire. Le problème est que les souvenirs ont tendance à s’estomper. Accordez toute votre attention à ce que les clients vous disent. Les souvenirs s’estompent... ils rapetissent. Aussi, plutôt que d’utiliser la taille, j’aurais pu lui faire assombrir l’image jusqu’à ce qu’elle devienne floue puis, à ce point, introduire l’autre image dans ce même flou. Et tout le reste... pensez au cinéma. La seule méthode qui ne fonctionne pas bien, c’est de sauter d’une chose à une autre. Vous savez, comme sauter d’une scène à une autre, d’un flash à un autre ; là, vous finissez toujours par vous demander : " S’agit-il d’un flash-back ou de quelque chose d’autre ? " Ce qu’il y a de bien avec la taille, c’est que le changement de proportion est quelque chose que les clients peuvent faire tout seuls. Vous pouvez disposer d’emblée des bonnes images. Vous n’avez pas à leur dire, bien, maintenant introduisez l’image positive. Bien, maintenant, la troisième clé que j’aimerais vous donner est l’automatisme. Voyez-vous, elle nous a menti tout à l’heure. Elle nous a dit qu’elle voulait pouvoir maîtriser. C’est du vent tout ça. Ce qu’elle n’aime pas du tout, c’est simplement cette façon de ne plus se contrôler. Actuellement, elle ne maîtrise plus les choses. La seule chose qu’elle puisse contrôler, c’est l’image de ce qu’elle voudrait être. Cela lui est plus agréable. Personne n’a vraiment envie de contrôler parfaitement les choses parce que dans ce cas il faudrait constamment prendre des décisions, à chaque instant de votre vie. " Inspirons, soufflons ! Mince, dois-je faire battre mon cœur ? "... Ce genre de contrôle n’est vraiment pas souhaitable. Pour moi, le contrôle c’est... Mais, ça sert à quoi, de toute façon ? Si le système ne vous convient pas tel qu’il est, vous pouvez le prendre et le changer totalement. Ce système va désormais la forcer de plus en plus à faire des choses comme la faire se sentir mieux dans sa peau, la rendre plus belle. Pourtant, à un certain moment, comme il s’agit de quelque chose d’automatisé, cela risque de disparaître, un peu comme c’est arrivé avec l’image du chocolat. Ce qu’il se passe, c’est qu’à un moment donné, on risque de tomber sur un os, ce que nous appelons un ’bug’ dans notre profession. Lorsque cela arrive, il vous faudra trouver une explication. Vous n’arriverez jamais à trouver quelque chose qui serait par nature entièrement prévisible. Mais vous pouvez quand même toujours essayer de trouver un système qui fonctionnerait seul, un système que vous pourriez prévoir de votre mieux et qui soit le plus efficace possible. Imaginez ce qui se passerait si vous arriviez à lui créer un dégoût pour le chocolat. Dans ce cas-là, il faudrait qu’elle arrête d’en manger, qu’elle cesse d’y prendre plaisir et puis, bien évidemment, vous serez obligé de faire la guerre à ses enfants pour qu’ils n’en mangent plus devant elle. Et lorsqu’elle aura des invités à table et qu’ils se mettront à en manger, vous direz beurk... vous allez perdre des amis en vous comportant ainsi... ils s’en iront en pensant : " Quelle grognasse ! "... Des centaines de personnes perdraient leur emploi. Nous souhaitons à tout prix éviter de telles conséquences. Elle deviendra égoïste, se prendra pour une vedette, son mari la quittera. " Tu vas arrêter ça un peu ? Je n’aime pas te voir comme ça. " Elle se disputera avec les gens. Ils divorceront, gâcheront la vie de leurs enfants et tout finira par une psychanalyse. Mais de toute façon, pour ma part, la partie que je considère la plus importante, c’est la deuxième étape, lorsque vous choisirez une des représentations dont on vient de parler, vous en choisirez une qui soit parfaitement agréable. Je veux que vous y réfléchissiez. Ce que je vous dis là, ce n’est pas n’importe quoi. Évidemment, nous avons les moyens de gérer des choses déplaisantes comme celles-ci, vous pourrez même guérir des phobies avec ça. Pouvez-vous imaginer une façon plus rapide de guérir une phobie ? Combien parmi vous connaissent la méthode standard de guérison des phobies ? Une guérison standard prend environ dix minutes. En réalité, de cette manière là, cela devrait prendre un peu moins de trois minutes. Pourquoi perdre son temps et y passer dix minutes ? " (Rires)

Le groupe : " Mais on est payé à l’heure ; comment allons-nous faire pour gagner notre vie ? "

Richard : " Non, si vous êtes malins, vous ne risquez rien ! Vous arriverez toujours à faire en sorte qu’ils trouvent du plaisir à parler assez longtemps pour que vous puissiez rembourser le crédit de votre voiture. À présent les gens sont prisonniers du concept selon lequel vous devez être payé à l’heure, ne parlons donc pas en terme de minutes. Je parlais des clients, pas de vous (en s’adressant à un des experts du groupe). Le problème, c’est que les gens exigent... ce qui compte vraiment, ce n’est pas le nombre d’heures... ce sont le nombre de possibilités que les gens en retirent, et de plus... c’est comme lorsque j’enseigne, je cesse de me tracasser là-dessus. Si je me rends compte que j’ai de la matière pour plusieurs heures... est-ce que j’aurai assez de temps ? Il y a de fortes possibilités pour que je n’aie pas assez de patience pour apprendre par cœur les bases de ce que je vous enseigne de façon subtile. Mes collègues en sont arrivés au point où ils ont presque peur de m’envoyer travailler tout seul, alors j’y vais quand même et je m’amuse bien. Allez tout le monde, on va faire la fête ! Alors on s’assoit, on parle au client et on réfléchit à la meilleure façon de l’aider. Ce qui est d’ailleurs l’objectif que nous essayons d’atteindre depuis des années, s’asseoir avec eux, faire plusieurs choses et arriver à trouver le système le plus efficace pour eux. Dites simplement : " Hé ! Vous là ? Rentrez chez vous et faites du yoga. " (Rires) Mais oui, mais oui, je savais bien que vous étiez en train de m’écouter. "

Eileen : " Est-ce que je peux rentrer chez moi à présent ? " (Rires)

Richard : " Parce que les compulsions sont aisés. "

Le groupe : " Comment feriez-vous dans le cas d’une phobie ? "

Richard : " Comment faire dans le cas d’une phobie ? Qu’est-ce qu’une phobie ?

Le groupe : " La plupart d’entre elles sont des peurs. "

Richard : " C’est bien ça. Quelqu’un ici a-t-il une phobie ? Bien. Elle souffre d’une phobie. Alors, guérissons cette phobie. Alors comment allons-nous procéder ? Je vais vous dire ça exactement. Nous allons prendre la peur et la briser en mille morceaux et automatiser le principe. Faites-lui faire ça cinq fois. Cela la rendra automatique. Puis, vous vérifiez si ça marche ; vous observez qu’elle passe bien cinq fois de l’étape un à l’étape deux. Chaque fois qu’elle le fait, cela va plus vite, à la fin, ça fera... pschitt. Et voilà, ça deviendra automatique. "

Le groupe : " Est-ce qu’il y a quelque chose qu’elle peut faire, plus tard, afin de renforcer cet... cet automatisme. "

Richard : " Laissez-la faire l’expérience elle-même. Demandez-lui d’avoir une envie de chocolat. "

Eileen : " Comment pourrais-je avoir envie de chocolat puisque je ne peux plus m’en créer l’image, ni en sentir l’odeur ? "

Richard : " Et pourtant, avant vous pouvez bien vous créer l’image et l’odeur. "

Eileen : " Maintenant je n’y arrive plus. "

Richard : " Il va falloir que vous en mangiez un peu pour y arriver. Ce qu’elle nous dit, c’est " Comment faire ? " Vous, les gars qui avez assisté à toute la scène vous n’avez pas entendu. Elle a pleuré, elle s’est lamentée, elle a démoli une chaise, assez pour déprimer n’importe qui. Et pourtant ce putain d’être humain est assis là et nous dit : " Ce désir est trop fort pour moi. Comment faire pour avoir ce putain de désir ? " (Rires) Vous devriez plutôt dire : " Hé, mon client n’a pas nécessairement à se comporter comme un imbécile pour changer. Vous savez, il n’est pas vraiment nécessaire de raconter votre vie. Ce n’est pas la peine de pleurer et de vous lamentez. Vous faites swish et voilà le changement. " C’est ça, la technologie. Cela veut dire que vous n’avez pas à (frapper, frapper, frapper), tout ce que vous avez à faire c’est houououou... (en imitant le client). Je me demande bien ce que vous allez faire de ça. Je n’ai pas spécialement à vous impressionner, je veux vous rendre cupides... " (grimaçant)

Eileen : " Je suis impressionnée par le processus. "

Richard : " Bien. Savez-vous ce que ça veut dire être impressionné ? Être impressionné, cela veut dire que vous n’avez pas besoin d’implorer, cela veut dire avoir des pensées du style : " Que suis-je en mesure d’obtenir pour moi-même. " La cupidité. C’est ça que je veux. Je veux que les gens se retirent en eux-mêmes et qu’ils se disent " Je peux arriver au poids que je souhaite sans avoir à faire d’efforts, je peux me mettre à étudier et me régaler à le faire. " Que suis-je capable de faire ? Quelles sont mes limites ? Parce que vous pouvez avoir plus de choix. Non seulement ça, mais en plus vous allez pouvoir vous servir de cette capacité avec vos clients. Exactement. Vous pourriez tout aussi bien détruire votre cabinet avec ça ou bien encore le transformer en quelque chose de neuf, un endroit où vous ne travaillerez que deux heures par semaine tout en gagnant autant. Vous aurez toujours des gens qui vous enverront du monde si vous êtes bon. Et vous préviendrez d’office les clients qu’en principe vous ne les verrez pas longtemps et que vous ne les ferez payer qu’en fonction du résultat obtenu à partir du premier rendez-vous ; vous établissez le contact, vous donnez satisfaction et vous prenez l’argent ! J’avais toujours l’habitude de commencer mon premier rendez-vous par cette question : " Combien d’argent avez-vous dépensé jusqu’ici pour résoudre ce problème ? " (Rires) Je parle sérieusement. Vous avez affaire à une phobie, mes amis. Vous verrez bien. Ils répondent " Aucune idée. " J’insiste un peu et leur demande de calculer. Certains clients ont dépensé entre 16 000 et 30 000 dollars pour essayer de changer une seule petite chose. Pensez-y. Trente mille pour une fichue phobie ! J’ai eu un client qui avait dépensé trente mille dollars pour se débarrasser d’une simple et unique phobie. Chez moi, ça lui a coûté 105 dollars.

Voilà comment ça se passe. Le gars débarque et tout ce dont il souffre, c’est d’une seule et unique phobie. Et le psy essaye de l’aider. Savez-vous ce qu’il fait ? Bon, maintenant, pensez à votre propre phobie. Il leur fait Ohhhhhhh. Pensez maintenant à quelque chose dans votre existence qui vous donne une impression de sécurité. Vous savez, comme par exemple être chez vous. Mais du coup, le gars en question, ne peut plus rentrer chez lui, il a peur de son ex épouse, ses enfants le terrifient. Ce que je veux dire, c’est que son existence a été mise à mal par une seule personne. Le psychiatre a essayé de le réconforter en lui disant qu’il était un cas limite de toute façon. Vous savez, limite, en quelque sorte borderline. (Rires) Oui, mais si vous saviez en plus ce que j’ai fait à son psy. (Rires) Je lui en ai donné pour son argent. Je lui ai dit : " Bien, laissez-moi vous montrer quelque chose. Est-ce qu’il y a quelque chose dans la vie qui vous terrifie ? Mais je veux dire quelque chose qui vous fait faire dans les culottes. Quelque chose dont vous avez VRAIMENT peur ?

Répondez à cette question et asseyez-vous. (Rires) Je crois qu’en général les gens n’ont que ce qu’ils méritent. Certains s’en tirent avec un petit problème par-ci, un petit problème par-là. Mais de temps en temps, ils vont recevoir leur juste récompense, en quelque sorte. C’est un peu comme un boomerang. Le retour n’est pas toujours immédiat, mais il va venir, ça c’est sûr. Un de mes amis a fini par être élu à un poste politique. Je pense que rien de pire n’aurait pu lui arriver. À l’époque, à l’université, il faisait partie de l’extrême-gauche et maintenant il devait aller à Sacramento, pour être député. Bien évidemment, je suis allé le voir et je lui ai dit : "Tu ne vas quand même pas prendre tout cet argent. Toi, qui critiques toujours les autres. Tu ne vas pas faire ça, toi ? " C’est alors que j’ai lancé un mouvement pour l’obliger à démissionner. À la longue, cela a eu un effet intéressant. Il s’en est rendu compte... et il est allé voir tous ces politiciens pour s’excuser de s’en être pris à eux. Je trouvais qu’il avait été vraiment moche avec eux. Comment peut-on se permettre de critiquer quelqu’un sans savoir auparavant de quoi il s’agit exactement. C’est un peu comme ces enseignants qui disent aux enfants " Hé, prends donc ce médicament. " Moi, je leur réponds : " Prenez-les vous-mêmes vos médicaments. " Ce à quoi ils me répondent : " Non, ils sont nocifs. Mais pas pour les enfants. " Je n’approuve pas ce genre d’attitude. À leur place, je commencerais par les essayer pour voir quels sont leurs effets à court terme. Non, ce n’est absolument pas nocif, leur seul effet c’est de rendre les vieilles dames chauves.

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