La définition d'un objectif de changement.
Bernard FRIT et LA TEMPERANCE

L’objectif de changement.

En fait c’est la réponse à qu’est ce que le mal-être vous a empêché de faire jusqu’à maintenant qui permet de préciser cet objectif de changement. Et voila le chemin est tracé, la route est libre, il n y a plus qu’à la suivre en vérifiant que tout est en ordre pour avancer avec confiance et détermination.

La définition d’un objectif ou DO.

Il s’agit maintenant de savoir appliquer les différentes contraintes de la bonne formulation d’un objectif. Ces contraintes sont connues, elles sont en nombre de six dans une version standardisée et elles peuvent être quasiment illimitées dans une version approfondie.

Voici ces contraintes ou critères :

Il est aussi important de savoir que chaque contrainte peut venir modifier la formulation de l’objectif et va nécessiter de vérifier à nouveau des critères qui ont déjà été vérifiés avec l’ancienne formulation.

L’objectif doit être formulé de façon grammaticalement positive.

L’objectif doit donc être formulé de façon positive comme quelque chose à atteindre ou un savoir-faire à acquérir ou une réalisation à accomplir. Par contre, toute formulation négative ne sera pas valable, comme arrêter de fumer, perdre du poids, cesser d’être timide, ne plus avoir peur de conduire, etc.

Ici la grande difficulté va être de ne pas laisser passer des objectifs comme arrêter de fumer qui va être considéré comme quelque chose de positif pour la personne, en tout cas de positif pour sa santé. C’est tout à fait louable de vouloir arrêter de fumer mais cela ne peut pas être considéré comme un objectif valide. Il faudra davantage diriger la personne vers qu’est-ce qu’arrêter de fumer va lui permettre de faire, de réaliser, d’atteindre ou d’obtenir ?

On dit souvent que la négation n’existe pas dans la nature. Ou bien, que l’absence n’existe pas réellement qu’elle ne peut se percevoir que par comparaison à la présence. Donc l’absence de quelque chose nécessite de la faire venir à l’esprit pour pouvoir imaginer son absence.

L’objectif doit être sous le contrôle direct de la personne.

Cette contrainte-là est sans doute la plus compliquée à résoudre. Cela veut dire qu’atteindre l’objectif ne doit impliquer que la personne elle-même et non pas quelqu’un d’autre dans son entourage, sa famille ou autre. Autrement dit, cela ne doit dépendre que de la personne.

Par exemple, examinons des objectifs comme :

L’objectif doit être contextualisé.

Lorsque les personnes viennent consulter, elles présentent souvent leurs problèmes comme étant généralement applicable à chaque instant de leur vie et toujours présents avec elles.

Prenons l’exemple d’une personne qui viendrait consulter pour sa timidité. Elle va sûrement dire quelque chose comme « je suis timide ». Comme si elle était caractérisée par la timidité. Comme si la timidité faisait partie de son identité.

En général, il ne suffit que de quelques questions pour se rendre compte que cette timidité survient et s’applique uniquement dans des contextes très précis. Par exemple dans le contexte de la séduction, de la rencontre avec un ou une partenaire potentiel. De la même manière, cette personne peut souvent être en contact avec des figures d’autorité, des gens très important avec lesquels il vaut peut-être mieux se montrer quelque peu timide et réservé. Donc enlever toute timidité dans tous les contextes, pourrait réserver quelques surprises, si on se laisse aller à de la familiarité avec certains responsables ou supérieurs hiérarchiques, dans une organisation.

Il est donc indispensable de cerner très précisément dans quel(s) contexte(s) il est nécessaire d’attendre l’objectif de changement.

L’objectif doit être réaliste et réalisable.

Vouloir préparer un semi-marathon en trois mois pour quelqu’un qui n’a jamais été coureur de fond est totalement irréaliste. Ce n’est pas parce que l’objectif de pouvoir courir un semi-marathon est réalisable par toute personne normalement constituée que cela va être réaliste pour quelqu’un qui n’a aucune condition physique à la base.

Il s’agit quasiment d’une clause éthique. En effet, il n’est pas souhaitable de laisser les personnes s’engager dans des objectifs irréalistes ou irréalisables. Cela les conduirait à l’échec, ce serait une expérience désagréable pour eux ainsi qu’une grande déception.

Il n’est pas toujours facile de faire la différence entre réaliste et réalisable. Ce n’est pas très important. Le critère important ici, c’est de questionner les deux caractéristiques. Est-ce que l’objectif est réalisable, est-ce que l’objectif est réaliste ?

Bien évidemment, il n’est pas ici question de se contenter d’une réponse par oui ou par non. La réponse doit être argumentée et chaque argument doit être questionné et vérifié.

L’objectif doit être concret et donc vérifiable.

L’objectif doit être concret c’est-à-dire qu’on doit pouvoir le visualiser et le décrire facilement. Par exemple, tout les objectifs comme :

Là encore, si ce sont des objectifs comme je voudrais être plus joyeux, la question sera : « qu’est-ce qu’être plus joyeux vous permettra de réaliser ou d’obtenir dans votre vie quotidienne ? »

Un objectif vérifiable, c’est un objectif dont on peut évaluer ou mesurer la réalisation. Autrement dit, cela veut dire que l’objectif atteint doit pouvoir être décrit en langage VAK.

Les questions classiques sont :

Une autre manière d’aborder le problème est de demander à la personne : « comment saurez-vous que vous avez atteint votre objectif ? »

L’objectif ne doit porter préjudice à personne.

Il est dit aussi que l’objectif doit être écologique qu’il ne doit nuire ni à soi ni aux autres.

En effet, tout objectif non écologique qui pourrait nuire à la personne ou nuire à autrui, l’engagerait dans des situations dont les conséquences pourraient être désastreuses pour elle et pour les autres.

Au-delà des conséquences factuelles, le choix d’un tel objectif pourrait conduire à des conséquences émotionnelles extrêmement désagréables comme de la culpabilité, de la honte, du ressentiment, etc.

On pourrait même ajouter que dans certaines circonstances on en reviendrait à une situation où le remède aura été pire que le mal.

Donc là encore, il s’agit d’effectuer un travail sur les conséquences. Est-ce que la personne a bien examiné toutes les conséquences prévisibles de la réalisation de son objectif ? Et il est extrêmement important de s’en assurer.

C’est en même temps une question d’éthique mais aussi une question d’efficacité. Donc dans les faits, une question de conscience professionnelle.

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