PNL et dépendances

« La PNL est une modélisation de l’excellence » dit John GRINDER, l’un de ses fondateurs. Elle apporte, la possibilité d’analyser l’excellence humaine dans tous les domaines (psychologie, santé, communication, apprentissage, etc.). Elle a une application particulièrement intéressante dans le domaine des dépendances (dépendance affective, alcoolisme, boulimie/anorexie, toxicomanie...)

La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une approche psychologique venue des USA qui a des applications concrètes dans des domaines aussi variés que la communication, le développement personnel, la santé, le sport, la gestion d’entreprise et le management. Elle permet de décoder les stratégies et les « programmes » mentaux de manière à reproduire ceux qui sont performants et positifs et à améliorer ceux qui ne le sont pas.

« La PNL est une modélisation de l’excellence » dit John GRINDER, l’un de ses fondateurs. Elle apporte, la possibilité d’analyser l’excellence humaine dans tous les domaines (psychologie, santé, communication, apprentissage, etc.).

« La PNL est une éducation du cerveau » écrit Richard BANDLER, l’autre fondateur de cette méthode particulièrement optimiste car elle postule que l’être humain possède en lui-même plein de « ressources » (qualités, capacités) et que ce qu’un individu peut faire, un autre peut apprendre à le faire ; ceci est valable pour toutes les facultés à condition d’acquérir des stratégies mentales positives. Cette approche très pragmatique est largement utilisée en psychothérapie... L’idée de base est simple : faire passer la personne d’un état présent (qui est un état « problème » pour elle, à ce moment-là) à un état désiré, ce qui revient à lui faire formuler ce qu’elle veut réellement : son objectif. Pour cela, il est important d’établir avec elle un rapport de confiance et de lui donner les moyens d’atteindre cet objectif.

La PNL dispose d’un ensemble de « modèles » très structurés et spécifiques qui sont autant « d’outils » (de procédures) proposés pour permettre à chacun de résoudre ses difficultés psychologiques. Nous avons choisi ici de vous parler plus particulièrement de son application dans le domaine des dépendances. Pour la précision du discours, nous ferons référence ici à la dépendance à l’alcool, mais le processus est le même pour la dépendance au tabac, la nourriture (boulimie/anorexie), la drogue, la dépendance affective...

Nous parlons ici de la dépendance psychologique, mais il est bien évident que pour beaucoup de personnes alcooliques, le sevrage physique est également nécessaire (médicaments, cure ambulatoire ou hospitalisation...). Il permet de pallier aux syndromes de manque.

La dépendance se caractérise par l’envie irrésistible (appelée aussi « compulsion ») comme si la personne était « habité » par des « démons intérieurs ». Elle ne peut pas s’empêcher de boire (de fumer, de manger...), « c’est plus fort que moi », dit-elle, même si après s’être alcoolisée de manière excessive, elle le regrette vivement et se culpabilise. En fait, c’est comme s’il y avait, en elle, deux personnalités : d’un côté, elle voudrait « ne plus boire » de l’autre côté, quelque chose « la pousse » à le faire. Elle est en quelque sorte « dissociée ». L’entourage exprime d’ailleurs très bien cette dissociation en des termes comme « Quand il (elle) a bu, c’est comme un (e) étranger(ère), il (elle) est méconnaissable, c’est un (e) autre » -Mr HIDE et Dr JEKILL ! Une partie importante du travail thérapeutique consiste à réintégrer ces deux personnalités. Il faut bien comprendre, en effet, que si la partie alcoolique ne présentait que des inconvénients, il y a longtemps que la personne aurait laissé tomber l’alcool (le tabac, la drogue, la compulsion alimentaire...), nous disons en PNL que la partie dépendante a des « intentions positives ». Ainsi, l’alcool permet à l’individu de faire face à la réalité (même s’il s’en éloigne par l’ivresse) et à des situations qu’il ne saurait pas gérer autrement en lui donnant des ressources indispensables telles que la confiance en soi, l’insouciance, l’assurance, la joie de vivre... La « partie sobre » (PS) -celle qui vient consulter- a elle aussi des « intentions positives » capitales, telle que « rester en vie », « garder les personnes que l’on aime prés de soi », « se maintenir en bonne santé », « préserver ses facultés mentales », « conserver son emploi », etc. Toutes ces intentions positives sont absolument vitales...

Or, dans certaines approches d’accompagnement, tout se passe comme si l’on pouvait éliminer la partie alcoolique avec ses intentions positives, ce qui revient à amputer l’individu de fonctions essentielles. La personne dépendante, au fond d’elle-même le sait bien et ne peut l’accepter. Il est donc indispensable de prendre en compte les deux parties (en même temps) avec leurs compétences et leurs qualités respectives en tenant compte des intentions positives de la partie dépendante de manière à donner à la personne d’autres moyens que le produit qu’elle utilise pour y répondre. La PNL permet de le faire grâce à des procédés précis et respectueux. Cette réunification des deux parties apporte généralement beaucoup de sérénité : la personne se sent unifiée et apaisée. Elle récupère une grande partie de son énergie -mise, auparavant, dans le conflit entre les deux parties et dans la honte qu’elle ressentait. Ayant compris qu’elle avait fait « le meilleur choix », qu’elle pouvait en fonction des moyens dont elle disposait et ayant clairement identifié les intentions positives de la partie dépendante, elle ne se culpabilise plus, d’autant plus qu’elle sait qu’elle a maintenant d’autres moyens pour y répondre. Il existe, en effet, beaucoup « d’outils » en PNL, pour faire face à l’angoisse et au stress, pour acquérir davantage de confiance en soi et de ressources, pour apprendre à se motiver, à communiquer et à gérer ses émotions.

La thérapie est très individualisée, elle prend en compte l’histoire de chacun (difficultés psychologiques, passé difficile, traumatismes, séparations, deuils, abus sexuels...) et les croyances limitantes qui en découlent (ex : « je suis un bon à rien, un incapable... ») de manière à ce que chacun accepte son passé et s’accepte lui-même tel qu’il est en ayant conscience de ses qualités et de son potentiel.

D’autre part, beaucoup de personnes alcooliques, en raison de leurs déboires n’envisageaient plus leur futur (et pour cause !) et n’avaient donc plus de projets d’avenir. En identifiant ce que nous appelons ’la Ligne du Temps » (c’est-à-dire la manière dont on se représente le temps) et en la modifiant nous leur permettons, à nouveau, de définir des objectifs et d’avoir des projets, ce qui change considérablement la vie.

Il est important de signaler que cette approche est complémentaire de l’aide apportée par les associations d’Anciens buveurs (AA, Croix Bleue, Croix d’Or, Joie et santé, Vie Libre, et autres). En effet, la PNL permet d’apporter des réponses au niveau psychologique pour que les personnes dépendantes n’aient plus besoin d’avoir recours à l’alcool (ou à d’autres produits) pour gérer leur vie. Tandis qu’au sein des associations, elles peuvent trouver un soutien moral, une solidarité et des repères pour vivre dans l’abstinence. Enfin, la PNL peut aussi aider les personnes déjà abstinentes -comme tout individu qui désire mieux se connaître et mieux gérer ses émotions et ses comportements.

Même si elle est constituée de méthodes très précises, la Programmation Neuro-Linguistique est bien évidemment autre chose qu’une simple « technique », elle apporte des ressources très concrètes et efficaces à des problèmes existentiels douloureux tout en reposant sur une conception optimiste et respectueuse de l’être humain, elle demande de croire en ses capacités, en ses richesses, en son potentiel. Elle est accessible à toute personne motivée à changer et à prendre se vie en main.

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