Mon retour à la vie : Comment j’ai réappris à marcher.

A la suite d’un terrible accident de voiture. Les médecins avaient déclaré à Olivier SIGNEAU qu’il ne pourrait jamais remarcher. Olivier n’a pas accepté cette sentence et s’est mis à utiliser tous les moyens à sa disposition pour retrouver l’usage de ses jambes. C’est ainsi qu’il a rencontré la PNL et qu’il l’a utilisé quotidiennement pendant des semaines et des mois avec une motivation et une détermination sans faille. Il nous fait partager ici cette expérience hors du commun qui montre bien à quel point la PNL peut être efficace.

J’avais 23 ans, je vivais avec une fille formidable, la vie était merveilleuse, nous avions un bel avenir. Le 17 mars 1990, par un samedi ensoleillé, à 150 km/h sur autoroute, il est environ 14 heures, nous écoutons Michel JONAZ. Soudain, en pleine ligne droite, la voiture, une 205 SR année 1986, fait une embardée vers la droite.

Nous aurions dû taper le rail de sécurité, mais celui-ci est devant nous et nous sert de tremplin.

J’aurais dit à Carole : "Y’a plus rien à faire !". Expression que j’utilisais quand j’étais pilote de motocross et que je me disais, lors de la vision de l’évidence d’une chute.

Toujours est-il que mes souvenirs s’arrêtent ici.

"C’est comme si, au moment de la vision du terrible saut qui arrive, j’abandonne mon corps et entre dans une autre réalité..."

Aucune image, aucun son, aucune douleur, de la réalité de cet accident. C’est comme si, au moment de la vision du terrible saut qui arrive, j’abandonne mon corps et entre dans une autre réalité, une dimension où je vais résider 17 jours.

Le bilan traumatologique est lourd. Je suis victime d’un traumatisme crânien avec perte de connaissance, suivi d’un coma de 17 jours, d’un double hémopneumothorax, de lésions pulmonaires nécessitant une respiration artificielle et d’une fracture des vertèbres D5 et D6 entraînant une paraplégie complète.

Je dois avant tout ma survie à l’équipe de réanimation du SAMU 45 et à l’acharnement des Docteurs du CHR d’Orléans, qui ont su aller au plus profond d’eux-mêmes pour me maintenir en vie. Un GRAND merci.

Après 17 jours de coma, j’effectue un réveil laborieux. Je n’ai aucun souvenir de la réalité de cet accident, je viens de vivre une expérience inouïe, j’étais dans une autre dimension, je n’avais pas de corps, j’étais "esprit". J’ai rencontré Dieu, l’Amour, la Lumière. Ce voyage initiatique a transformé ma vision de la vie et le sens que je lui donnais. Je sais qu’il existe en nous une puissance intelligente infinie sortant des archétypes habituels...

"Ce voyage initiatique a transformé ma vision de la vie et le sens que je lui donnais.."

A mon réveil, j’essaie d’ouvrir les yeux, je suis allongé, des tuyaux sont branchés sur moi (la bouche, les bras, le sexe), une forme flotte au6dessus de ma tête, c’est une petite peluche, mais je vois une jeune femme en blanc qui me regarde ; j’entends les bips sonores des machines et je n’ai plus de notion du temps, tout est flou. Par contre, je me sens sûr de moi, je viens de vivre une expérience inqualifiable. Progressivement, je reprends conscience, je vois clairement, j’entends le bonjour de l’infirmière qui m’observe, je sens ma main se serrer et j’essaie de bouger les jambes et là, "rien". Que m’est-il arrivé ?

Je ne peux pas parler, je suis intubé, l’infirmière qui perçoit mon inquiétude me raconte ce qui s’est passé. Elle m’aide à me re-situer. Carole me vient en image, l’infirmière apaise l’angoisse qui montait en m’annonçant qu’elle est blessée gravement à une jambe et a vécu un énorme choc émotionnel et psychologique, mais qu’elle est en vie. Ouf !

Elle m’informe que j’ai aussi la chance d’être en vie et essaie de me faire accepter la paralysie. Elle me dit que personne ne peut savoir si je vais remarcher ou ne pas remarcher, le constat est "paralysie complète" et si, dans les six mois qui viennent, il n’y a pas d’évolution, je suis condamné à vivre en fauteuil roulant. Voilà, au bout de quatre minutes, ma nouvelle réalité. Je sais dès lors que je suis le seul responsable de mon avenir. Tandis qu’elle continue à me parler, je m’intériorise ? et ce sont mes connaissances en PNL qui me viennent à l’esprit...

Ma première réflexion sera : mon esprit ne peut pas se représenter la négation. Si je vous dis : "Ne vois pas la couleur jaune, ou tu passeras ton avenir sur un fauteuil roulant, tu ne marcheras plus... pouvez-vous vous représenter : "Tu ne marcheras plus... ?"

"Mon esprit ne peut pas se représenter la négation" : cette affirmation me sera d’une grande utilité dans mes rapports avec les autres, et même si certains me traçaient un avenir négatif, en aucun cas, je ne me suis associé à leur vision. J’avais une autre image à laquelle je m’associais sans cesse et qui était : Olivier debout, marchant dans une foule, une image très large et très proche avec des centaines de gens. Et moi là, de dessus je me vois, je suis noyé dans la foule. En un éclair, j’imagine un fauteuil, impossible vision qui m’envoie des sensations négatives, alors qu’Olivier marchant, d’un pas lourd ou léger, lentement ou rapidement, m’apporte un paisible "kinesthésique", très positif.

"Cette image devient le symbole de mon objectif : "marcher comme tout le monde.""

Je me réfugie alors dans cette image et m’en imprègne totalement, cette image devient le symbole de mon objectif : "marcher comme tout le monde."

Chaque jour, je vais rendre l’image plus réelle, plus lumineuse et je vais créer un dialogue interne positif, prier, rêver et vivre cette image qui devient mon obsession.

Carole est mon seul repère, nous communiquons grâce à un tableau et une craie, car, pendant un mois, je ne pourrais pas parler. Nous avons dédramatisé la situation. Je lui ai fait part du coma et des ressources que cela m’a apportées, nous avons allié nos convictions. Même s’il s’est réalisé un "miracle chirurgical", je pense sincèrement que si, à mon réveil, je ne m’étais pas protégé d’un futur que l’on essayait de me faire admettre et accepter, j’aurais sans doute court-circuité mes processus de guérison.

Merci à la PNL et surtout à Carole qui connaît cet outil d’évolution.

Le coma m’a apporté la certitude, je dois lutter pour survivre. Peu nombreux sont ceux qui m’apportent une aide et contribuent à la réalisation de mon objectif.

Ma première règle va être de ne laisser personne détruire ma vision de l’avenir et je vais me fermer à tous ceux qui ne croient pas comme moi.

Mon frère qui croit en moi décide d’aller voir le docteur F., la deuxième semaine après mon réveil. Il est le médecin de famille de ma belle-soeur et c’est un médecin atypique. Expert à la cour d’appel, il dispose de dons de médium. Mon frère me rapporte que celui-ci, sans me connaître, lui a évoqué des passages de notre vie que nous étions les seuls à connaître. Le Dr F. a dit que Dieu m’avait épargné, que j’aurai les capacités mentales pour guérir. Alors, j’ai su, au plus profond de moi, que cet homme était un allié, il a renforcé par son diagnostic ma croyance.

C’est peu de temps après que se produisit ledit miracle : tandis que mon état se détériorait, je pus, d’une impulsion, bouger l’orteil gauche, tandis que ma jambe droite restait totalement inerte et que des escarres commençaient à se former. Le Dr P. écrit le 20 avril : "J’ai revu Olivier SIGNEAU dont l’état médullaire a été miraculeusement préservé, probablement par la laminectomie que nous avons réalisée dans des conditions hémodynamiques acrobatiques."

Quatre jours plus tard, j’entrais à l’hôpital de Garches, en service de rééducation. Je fis la rencontre du Dr L., une femme formidable... Lorsqu’elle eut conscience de la situation, elle me fit transférer sur le champ à l’hôpital Ambroise PARÉ pour que son mari, le Professeur L., pose des plaques sur ma colonne. Une opération après laquelle j’ai à nouveau vécu trois jours de coma artificiel. Avant de m’opérer, le Pr. L. précisa : "Je ne peux pas vous dire si vous aller remarcher, je vous répare mécaniquement mais je ne sais pas ce qui se passe dans votre tête ; je fais 50% du travail, à vous de faire le reste." Il ajouta que toute la souffrance que j’avais accumulée jusqu’ici n’était rien comparativement à ce que je devrais affronter pour remarcher.

Son message était sincère et clair. Il fut surtout vrai. Je devais assumer comme si j’étais torturé les douleurs de la rééducation. Je me suis ensuite préparé à affronter ce qui m’attendait. La PNL m’a permis de susciter les bonnes images et de bons dialogues internes, amplifiés par le soutien moral de mes alliés(es). J’ai pu rester calme. La certitude née du coma, la paix intérieure, la patience, la méditation, la visualisation, m’ont permis de sortir, au bout de cinq mois, du service de réanimation et de démarrer enfin la rééducation.

"Je sais que je ne suis pas le seul à avoir réussi à remarcher après avoir été condamné."

Ceci est mon expérience. Je sais maintenant que si je n’avais pas eu toutes ces connaissances, je serais en fauteuil ; aussi est-il de ma responsabilité de raconter mon histoire. Je sais que je ne suis pas le seul à avoir réussi à remarcher après avoir été condamné, je sais que l’on a tous suivi la même intuition, celle du potentiel naturel latent que la programmation neurolinguistique permet de développer...

En effet, la santé et la responsabilité prennent un véritable sens lorsqu’on rencontre dans son expérience une réalité physique et psychologique traumatologique ou pathologique importante qui impose de se couper du monde matériel. Nous quittons alors le cycle de fonctionnement majoritairement représentatif de la société, ce fonctionnement physique et psychologique découlant de notre réalité quotidienne qui passe par la quête de l’argent.

(Je réalise combien cette quête d’argent, synonyme pour la plupart d’épanouissement et de confort, entraîne l’humain à se sentir bien, mais également le nombre et la multiplicité de comportements, de différences, de stratagèmes, de systèmes et de morales que cela suppose).

Une blessure physique ou une pathologie entraîne l’individu, quand la santé est menacée, à rechercher en lui-même d’autres fonctionnements et d’autres ressources qu’il n’avait pas utilisés jusqu’ici. Certains entrent dans une expérimentation, car, se sentant différents, écartés du système, atteints dans leur chair, ils luttent pour l’existence dans le but ultime de guérir et de pouvoir réintégrer la société et ce cycle du bien-être lié à l’argent. Certains ont un pied (ou une jambe) cassé(e), ont eu un petit accident ou une maladie, mais n’ont pas à tout remettre en cause. D’autres, paralysés, mutilés, ont une sclérose en plaques, le sida, un cancer et sortent de la réalité matérielle pour entrer en eux-mêmes dans l’espoir de guérir, de s’en sortir et de pouvoir retrouver leur place dans la société. Certains décèdent, d’autres deviennent dépendants, assistés, écartés de tout ce qu’ils étaient, leur vie bascule, leur réalité physique et psychologique n’évoluera plus comme ce qui semblait prévu.

"J’ai passé sept années à me reconstruire dans le but ultime de réintégrer le monde social, pour vivre debout et marcher comme tout le monde, et j’y suis parvenu..."

Comme je vous l’ai dit, j’ai moi-même été accidenté, j’ai vécu le coma et une paraplégie complète classée non évolutive qui, pourtant, est devenue évolutive. Ceci m’a permis d’explorer le monde de la psyché, d’expérimenter la spiritualité et le potentiel naturel latent de l’être humain. J’ai passé sept années à me reconstruire dans le but ultime de réintégrer le monde social, pour vivre debout et marcher comme tout le monde, et j’y suis parvenu.

Aujourd’hui, je remercie mes parents, qui m’ont permis d’exister. Je remercie aussi Paquita, une amie, qui m’a permis de découvrir la Programmation neuro linguistique.

Entre dix-neuf et vingt-trois ans, l’étude et l’application de la P.N.L m’avaient permis de réaliser le projet de devenir indépendant, en construisant une entreprise liée à la protection de l’environnement. J’étais heureux de pouvoir participer au fonctionnement et au développement de notre pays.

Mon expérience personnelle de la paralysie me permet maintenant de dire à ceux qui ont entendu parler de la P.N.L et qui s’activent à la critiquer, à ne pas y croire, à la discréditer ou à l’ignorer, qu’ils sont tout simplement en train d’ignorer leur propre fonctionnement, car la P.N.L n’a pas été "inventée", elle a simplement mis en évidence et mis en mots les fonctionnements de l’être humain et son potentiel parce que nous naissons tous avec des possibilités naturelles latentes. Les fondateurs de cette méthode, GRINDER et BANDLER, ont fait un travail merveilleux car elle offre à l’intelligence humaine une opportunité de croissance sans limite, et des stratégies mentales favorisant considérablement le bien-être.

La P.N.L est une réalité de la connaissance de soi et du changement, elle est basée sur l’observation du "comment" les choses se passent ; elle est dynamique et vivante, elle permet la réalisation. Elle m’a permis d’éviter le pire, de finir ma vie en fauteuil roulant, et m’a donné envie d’aider ceux qui ont tout perdu ou qui risquent de tout perdre et qui luttent...

Je remercie Bernard et Elisabeth FRIT qui m’ont aidé à franchir un cap important : réintégrer la société afin d’y redevenir acteur.

Je terminerai ce témoignage en disant aux "rationalistes" que ce n’est pas en se réfugiant dans le refus et la non-acceptation des faits, quand on ne cerne pas ou ne comprend pas quelque chose ou un mécanisme, que l’on est assuré d’avoir raison, il est important d’en voir l’utilité et les applications possibles.

"La P.N.L m’a permis d’éviter le pire, de finir ma vie en fauteuil roulant, et m’a donné envie d’aider ceux qui ont tout perdu ou qui risquent de tout perdre et qui luttent..."

Soyez curieux, cherchez à comprendre, mais surtout expérimentez, car l’expérimentation permet la compréhension. Beaucoup trop nombreux sont ceux qui n’exploitent pas leurs possibilités naturelles latentes et n’en font pas l’expérience.

Faut-il attendre de perdre la vie et d’avoir une seconde naissance pour en exprimer tout l’intérêt ? J’ai passé onze ans à utiliser la P.N.L en autodidacte, quatre ans pour mon développement professionnel et personnel et sept ans en travaillant sur moi-même avec un résultat évident. Je n’avais pas conscience des mécanismes et des procédés mentaux. Si j’avais eu conscience de tout ce que j’ai découvert à LA TEMPÉRANCE, lors de ma formation, j’aurais gagné beaucoup de temps dans ma reconstruction. Alors, faut-il laisser la nature faire les choses ou devons nous enseigner la P.N.L et l’étendre à tous ?

Qui ne souhaite pas pouvoir mieux se comporter, se gérer, se contrôler, s’améliorer, se guérir ?

J’ai pris position. Et VOUS ?

Olivier SIGNEAU.

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Psychothérapie Intensive


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