Article de Michel FACON paru dans la revue LA TEMPÉRANCE*
Après la parution de mon ouvrage : "l’Alcool, toi, moi et les Autres", je peux dire que le chapitre consacré à l’utilisation de la PNL (Programmation Neurolinguistique) en alcoologie est un de ceux qui ont suscité le plus de réactions -enthousiastes ou critiques !
Pourquoi ?
Parce que la PNL s’intéresse davantage aux résultats qu’à la théorie ? Parce qu’elle introduit de nouvelles données et que les notions nouvelles demandent toujours du temps avant de se faire admettre. Parce que, grâce à cette technique, des problèmes peuvent être solutionnés avec une grande rapidité -par rapport à d’autres thérapeutiques- et cela, sans souffrance ?
Autant de réponses possibles... Toujours est-il que convaincus de l’intérêt de cette pratique, Michel FACON et moi-même avons décidé, par le support de la revue :
d’apporter une information précise et la plus concrète possible sur les moyens utilisés et les résultats obtenus.
d’ouvrir le débat sur cette pratique.
Elisabeth FRIT
Comme nous l’avons vu et revu dans LA TEMPÉRANCE*, pour venir en aide aux personnes en difficulté avec l’alcool, il est utile de décrire leur problématique de base en terme de dissociation séquentielle. Cette dernière constitue une sorte de clivage, de fragmentation, entre deux parties de la personne : Personne Alcoolique (PA) et Personne Sobre (PS).
Cette réaction dissociative s’est mise en place lors d’un traumatisme particulièrement sévère pendant l’enfance, l’adolescence ou même parfois à l’âge adulte. Elle est un mécanisme de survie et représente le moyen par lequel le psychisme a fait face à la situation insupportable. Elle est encore, aujourd’hui, le moyen utilisé par le sujet dans les situations difficiles de la vie quotidienne. L’intensité de cette dissociation est, à la fois, fonction de la sévérité du traumatisme initial et de la vulnérabilité du sujet au moment celui-ci survient. C’est du point de vue de l’enfant et dans son contexte passé que l’on doit apprécier ce traumatisme. La dissociation est, à la fois, un mécanisme : en ce sens, elle est dynamique et le résultat de ce mécanisme : un clivage entre deux parties ayant leurs ressources propres et leurs intentions positives.
Sans être un cas de "Personnalité Multiple", la personne addictive présente le plus souvent une dissociation séquentielle : les deux parties ne sont jamais présentes en même temps. Cette dissociation (ou désassociation) n’est pas pathologique en soi ; elle est le résultat d’un apprentissage ultra-rapide effectué dans une situation d’urgence. Vue sous cet angle, elle est plutôt une solution qu’un problème. Apprise, la dissociation peut être conçue comme un comportement, c’est-à-dire quelque chose que fait le sujet à partir du moment où il ressent un état interne particulier qui menace son intégrité ;
Nous savons que Natacha a été violée par son père lorsqu’elle avait de 10 à 12 ans. Natacha décrit la scène horrible du point de vue d’une poupée posée sur la commode de la chambre. La description qu’elle fait, aujourd’hui, de sa chambre d’alors, est constituée d’images remémorées (Visuel souvenir) vues dans la perspective de sa poupée. De plus, lorsqu’elle décrit sa chambre, elle fait parler sa poupée. Elle ne dit pas "je" mais "ma poupée" ou "elle"...
Tout se passe comme si la conscience de Natacha s’était réfugiée dans sa poupée (dissociation) et qu’elle voyait son corps, là-bas, sur le lit, soumis aux intolérables exactions de son père. Seule, cette réaction dissociative a permis à cette enfant de survivre pendant deux années. Le revers de la médaille est que, quelques vingt ans plus tard, Natacha fait encore l’amour de la même manière... "Je laisse mon corps et moi je m’en vais", dit-elle, lorsqu’on lui fait évoquer ses relations sexuelles d’aujourd’hui. Natacha a donc subi une série d’évènements, marqués par leur intensité, leur caractère insupportable et socialement inadmissible. Elle a été placée dans l’incapacité d’y répondre adéquatement autrement qu’en se dissociant. Elle a été soumise à un afflux d’excitations excessif et intolérable qu’elle a été incapable de maîtriser et d’élaborer psychiquement. Il s’agit, donc, d’un choc violent et d’une effraction : d’un TRAUMATISME.
Du traumatisme à l’Empreinte
Dans le cas de Natacha, il ne fait aucun doute que son père l’ait violée à maintes reprises, mais ce qui est important pour nous en PNL n’est pas la nature exacte de ce qui est arrivé mais les croyances qui se sont installées suite à cet évènement. On nomme EMPREINTE ("imprint" en anglais) un évènement significatif du passé ayant donné naissance à des croyances utiles ou limitantes. L’empreinte correspond au versant subjectif du traumatisme, c’est-à-dire à ce qui a été retenu et enregistré par l’enfant, en fonction de son Modèle du Monde. Elle est, à la fois, ce qui a été perçu et la signification qui est venue s’y attacher.
On doit la notion d’empreinte à l’ethnologue Konrad LORENZ. Celle-ci correspond classiquement à la fixation de l’expérience sensori-motrice qui suit immédiatement la naissance. C’est à ce moment que s’inscrit, chez l’animal, de manière irréversible, l’image parentale. L’expérimentation montre que l’empreinte peut se former à partir de n’importe quel objet animé ou inanimé, pourvu que ce dernier apparaisse dans un délai minimal après la naissance. LORENZ montre que le caneton fixe la première chose qu’il voit à sa naissance, pourvu que cette chose bouge. Il suit, ensuite, cet objet qui représente en quelque sorte "sa mère" ! Il peut s’agir d’une balle de ping-pong, des chaussures de LORENZ lui-même ou de tout autre objet ! Cette empreinte détermine, également, l’attraction sexuelle future et c’est ainsi qu’au moment de l’accouplement, le canard fuit ses congénères et cherche à s’accoupler avec une balle de ping-pong ou avec tout autre objet pourvu qu’il soit rond !! Une telle empreinte ne peut s’établir que pendant une période donnée. Au-delà de cette période ce qui a été "imprimé" ne change plus.
Comme le raconte Robert DILTS dans ses ouvrages, c’est Timothy LEARY qui a étudié le phénomène d’empreinte chez l’homme et montré que, sous certaines conditions, on peut accéder au contenu de l’empreinte et même le changer (c’est-à-dire déprogrammer et reprogrammer l’empreinte).
L’empreinte est une Expérience de Référence IRRESISTIBLE (ERI), ce qui signifie que le sujet ne peut pas se soustraire à ses conséquences qui peuvent être conscientes ou inconscientes. Dans un secteur bien particulier de sa vie, le sujet est contraint d’adopter certains comportements afin de rester ce qu’il est, de maintenir sa cohérence. Le vécu de "l’irrésistibilité" est un savant mélange d’impulsion, de compulsion et d’obsession. (On pourrait dire : il y a quelque chose qui pousse à l’intérieur du sujet, quelque chose qui attire et qui est hors du sujet et quelque chose qui s’impose à l’esprit malgré son caractère absurde reconnu).
C’est ainsi que Natacha aurait voulu s’épanouir dans ses relations sexuelles, le voulait ardemment, mais... ne pouvait pas. Comment ressentir le plaisir lorsque l’on s’absente de son corps ? Il eût fallu que Natacha ne fut pas violée, il eût fallu qu’elle ait un autre père, il eût fallu que sa mère fut différente... En d’autres termes, il eût fallu que s’inscrive dans sa mémoire une autre ERI. C’est ce que nous pouvons faire, aujourd’hui, avec la méthode de ré-empreinte (rémprinting).
Au stade où commence la transcription suivante, Natacha a déjà retrouvé ses souvenirs douloureux. Elle sait, aujourd’hui, ce qui s’est passé lorsqu’elle était gamine (beaucoup de personnes à qui ce genre de traumatismes est arrivé dans l’enfance ont occulté le phénomène qui se trouve maintenant complètement hors de leur champ de conscience). Comme il est courant dans ce genre de problème, Natacha en veut plus à sa mère qu’à son père, à qui elle trouve des "excuses"... le but de la technique de ré-empreinte est de découvrir les ressources qui ont fait défaut aux différents acteurs de la scène traumatique afin de changer les croyances limitantes du sujet. Natacha travaille sur la ligne de temps qui représente son passé, son présent et son futur.
Michel : "Maintenant que tu as vu ce qu’a subi la petite Natacha, là-bas, est-ce que tu peux me dire ce qu’elle a pensé, ce qu’elle a tiré comme conclusion dans sa tête de gamine ?
NATACHA : ...(silence, puis :) elle en a voulu terriblement à sa mère... sa mère était en bas, au rez-de-chaussée... et n’a rien entendu... n’a pas compris, peut-être... je ne sais pas...
M : Qu’a-t-elle pensé à ce moment-là ?
N : Elle s’est sentie abandonnée par sa mère et elle a pensé qu’on ne peut faire confiance à personne, pas même à sa mère.
M : Elle a donc pensé : on ne peut faire confiance à personne, pas même à sa mère, c’est bien ça ?
N : Oui, c’est bien ça... elle sait qu’elle fait quelque chose qu’elle ne devrait pas faire... que son père se conduit mal avec elle... mais elle sait aussi qu’elle ne sera pas crue si elle en parle à sa mère.. Elle sent qu’elle n’est pas libre de son corps... Elle pense que papa se conduit comme cela avec elle parce qu’il a besoin d’amour et que maman ne lui en donne pas.
M : Ok, la gamine fait quelque chose qu’elle ne devrait pas faire et son père aussi. Elle ne peut pas parler de tout cela à sa mère qui ne la croirait pas. Elle pense, aussi, que si son père se conduit comme cela, c’est en partie à cause de sa mère...
N : Oui, c’est ça... Elle ne fait pas confiance à ses parents, elle ne le peut pas.
M : Ok... Tu m’as dit que jusqu’ici, lorsqu’un homme fait des tentatives d’approche, tu te contractes, puis, lorsque tu ne peux plus éviter la pénétration, tu sens que tu t’absentes de ton corps... c’est bien ce que tu m’as dit ?
N : Oui, je t’ai dit ça... et je voudrais pouvoir faire l’amour et être bien, comme tout le monde...
M : A ton avis, Natacha, très sincèrement, est-ce que tu penses qu’en se conduisant avec toi comme il l’a fait, ton père voulait que tu sois mal dans ta peau pour faire l’amour aujourd’hui ? Est-ce que tu penses que c’était sa véritable intention ?
N : (Silence... puis) Non, je ne peux pas croire que ses intentions étaient mauvaises. Ce n’est pas cela, j’en suis certaine... Bien sûr, il n’aurait pas dû faire ce qu’il a fait là avec sa fille...
M : A ton avis, que voulait-il, exactement, en se conduisant de cette manière là ?
N : Oh... il voulait de l’affection... il voulait ce que ma mère ne lui donnait pas.. il prenait sa fille pour sa femme, je crois... ou, alors, je ne sais pas...
M : Comment aurait-il fallu que ton père soit, à l’époque, pour qu’il se conduise avec toi correctement ? Qu’est-ce qui lui a manqué et qu’on aurait pu souhaiter qu’il ait lorsque tu avais 10/12 ans ?
N : Il aurait fallu que ma mère soit plus femme, plus affectueuse avec lui et qu’elle aime les rapports sexuels... mais ce n’était pas le cas...
M : Si ta mère avait été différente -plus femme et plus affectueuse- alors ton père aurait été différent lui aussi... Du coup, pour toi, tout aurait été différent, n’est-ce-pas ? C’est tout un système et quand une personne change toutes les relations changent... Imagine un instant ta mère plus affectueuse, plus femme et aimant les relations intimes... tu peux imaginer ça ?
N : (les yeux en haut et à droite, dans le visuel construit...) ...oui...
M : Alors, toi enfant, comment aurais-tu pu savoir qu’elle aime être affectueuse, qu’elle aime les relations intimes... ?
N : Je les vois se touchant, se caressant, je vois que papa est heureux et elle aussi...
M : Ok. Prends ton temps et regarde tout ce qu’il y a à voir, là, en ce moment, alors que tu les vois l’un avec l’autre... heureux...
N : (manifestement ravie...) j’ai surpris une petite scène très significative...
M : Quel âge avais-tu lorsque tu imaginais cette petite scène très significative ? N : Oh, je pouvais avoir 4 ans, 5 ans, 6 ans peut-être... D’ailleurs, cela se serait produit assez souvent.
M : Il y aurait eu assez souvent des scènes significatives comme celle-là, lorsque tu étais vraiment très jeune...
N : Oui, et il n’y aurait pas eu, dans ce cas, les conséquences désastreuses qu’il y a eu par la suite... mais je me trompe peut-être...
M : Est-ce que tu peux à nouveau imaginer que tu sors de ton corps... et que tu t’élèves au-dessus de toi-même... oui, comme ça... et tu te vois, là en bas... et tu vois aussi ta ligne du temps avec ton passé, ton présent et ton avenir... tu flottes au-dessus de cette ligne vers ton passé... pour repérer un moment où tu t’es sentie tendre et affectueuse... tendre et affectueuse comme tu aurais aimé que ta mère soit avec ton père... dès que tu as repéré un moment de ce genre, fais-moi un petit signe de tête... (elle hoche la tête)... OK... tu regardes bien Natacha, là-bas en bas, et si tu veux, tu peux imaginer que tu descends pour examiner mieux comment elle s’y prend, Natacha... et comment tu sais, en la regardant, qu’elle se sent tendre et affectueuse...
N : ... Je l’entends aussi au son de sa voix...
M : Ok... entends bien le son de sa voix... et tu peux imaginer, maintenant, que tu vas te mettre dans ses baskets, dans sa peau... avec tes yeux à la place de ses yeux, tes oreilles à la place de ses oreilles... et tu es Natacha, ressentant ce que c’est que de se sentir affectueuse (elle hoche la tête)... et tu peux maintenant sortir de cette scène en emportant cette ressource avec toi... pour te diriger vers ton passé... lorsque tu avais 4 ans, 5 ans, 6 ans peut-être... comme tu veux... et là, tu peux revoir cette scène significative entre ta mère et ton père... (elle hoche la tête) tu peux, maintenant, imaginer un faisceau d’affection que tu envoies sur ta mère, la rendant affectueuse... et regarde bien la suite... la différence que ça fait, dans la scène... (silence d’une minute à une minute trente...). "Tu vois la petite Natacha, là-bas, en train de regarder cette scène significative ?
N : Oh oui... oh là là ! Elle ne devrait pas être là... je te laisse imaginer ce qu’elle voit... maintenant, ils sont, même, partis dans la chambre et la porte est fermée. Natacha s’en va jouer. Elle rayonne !
M : Si tu veux, tu peux, maintenant, refaire la même scène, mais, cette fois-ci, en te mettant dans la peau de ta mère... (je vois "au calibrage" que Natacha fait bien ce que je lui demande de faire) et en regardant la scène du point de vue de ta mère... tu vois ton mari... tu te vois toi, petite fille... Tu vois que Natacha a été témoin de ce moment de tendresse... (silence un moment...) et tu peux maintenant refaire la scène "dans tes pompes" à toi de petite fille, comme si tu y étais vraiment, comme si tu y es... Et cette scène s’est reproduite assez souvent lorsque tu avais 4 ans, 5 ans, 6 ans et peut-être, aussi, après... (elle hoche la tête). Et tu peux, maintenant, revenir directement dans le présent en laissant s’installer toutes les bonnes conséquences de ces changements que tu viens de faire... tu peux laisser à ton inconscient le soin de réorganiser les scènes du passé qu’il juge bon de changer..."
Ce procédé, par lequel Natacha est invitée à aller prendre une ressource dans un évènement de sa vie pour la donner à sa mère, est répété pour les autres ressources. C’est ainsi qu’après avoir rendu sa mère "plus femme" et "plus affectueuse" la scène du viol s’est estompée. Les sensations pénibles liées à la pénétration ont disparu mais restaient encore celles des attouchements...
Il a fallu apporter du courage à la mère pour qu’elle monte l’escalier et fasse comprendre au père qu’il y a des limites et qu’elle ne tolèrerait pas que ces limites soient franchies. Natacha a assisté à la scène, dissociée d’abord, puis associée... Ses représentations mentales ont changé, comme par magie. Bien sûr, elle sait encore qu’elle a été violée par son père mais la nouvelle empreinte a constitué une expérience de référence irrésistible nouvelle entraînant des croyances et des comportements plus adaptés.
Natacha a des relations intimes tout à fait satisfaisantes avec son ami. Ce dernier, fort satisfait de mon travail avec son amie, est venu me remercier chaleureusement... Natacha a le sourire quand elle évoque les moments d’intimité avec son ami ; elle se sent "femme", dit-elle, et "beaucoup plus affectueuse". Quand à l’alcool, ce n’est plus un problème désormais.
On notera que si l’empreinte négative entraîne des conséquences néfastes, il est toujours possible, techniquement, de créer une nouvelle empreinte, positive cette fois. Cette dernière ne fait pas disparaître la première, mais c’est elle qui sera déterminante pour le futur. On retrouve, ici, un présupposé courant de la PNL : Plus on a de choix, mieux ça vaut. Il est tout à fait possible d’intensifier les effets de la nouvelle empreinte. Ceci s’effectue en modifiant les sous-modalités de la représentation de telle sorte que l’expérience créée et mise en place soit encore plus irrésistible.
On peut, désormais, aider une personne à ajuster ses croyances à ses objectifs. C’est ce que montre l’exemple de Natacha. Le cas de Natacha est relativement simple. Il est bien entendu que, dans certains cas de figure, la personne concernée aurait éprouvé le besoin de mettre des ressources (sens des limites, etc) au père... On aurait pu ainsi être amené à reconstruire un père différent avec une histoire différente, en réinventant pour lui des parents différents dotés de ressources qu’ils n’avaient pas. Nous aurions procédé comme nous l’avons fait pour Natacha : la personne aurait elle-même été chercher les ressources qu’elle jugeait nécessaires sur sa ligne du temps personnelle (il y a aussi d’autres moyens de contacter les ressources désirées, j’en parlerai dans un autre article).
D’autre part, dans la plupart des cas d’addictions, il y a plusieurs empreintes. Les évènements qui sont à l’origine de l’empreinte sont variés dans leur nature, mais une analyse descriptive précise de ce qui s’est passé montre qu’il y a eu réaction dissociative et que celle-ci a été apprise. Des années plus tard, le sujet peut encore se dissocier avec la même efficacité, ou presque, lorsqu’il est confronté à des états internes désagréables. Et nous retrouvons alors les contextes dans lesquels le sujet s’alcoolisait, la Partie Sobre passant le relais à la Partie Alcoolique... Michel FACON.
*La revue LA TEMPÉRANCE a édité une suite d’articles sur PNL et Alcoologie.
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